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Séminaire

L’interprétation de la catastrophe par l’art

La journée d’études interroge la manière dont l’art contemporain interprète, documente et reconfigure les catastrophes, qu’elles soient écologiques, technologiques ou sociales. 

Trois interventions ouvrent la réflexion autour de la mémoire, de la résilience et de la création artistique face à l’événement catastrophique :

Hsin-Yu Wang propose une lecture des rapports entre le cyberféminisme et le bioart pour repenser la coexistence entre humains et catastrophes, mettant en lumière des formes artistiques qui intègrent la crise comme composante du vivant. Valentina Duriez explore l’usage des récits de survivants des catastrophes dans la création artistique contemporaine, questionnant le statut de la parole entre témoignage, mémoire collective et fiction. L’artiste Angelika Markul présente son installation « Bambi à Tchernobyl », une œuvre visuelle et sonore où les ruines de la zone irradiée deviennent un espace de rêve hanté, à la fois poétique et inquiétant.

Une table ronde interdisciplinaire réuni artistes et chercheurs et compositeurs autour de la question : « Quelle place pour l’art dans la mémoire des catastrophes ? » pour porter les échanges sur les rôles respectifs de l’art et de la science dans la transmission, la transformation et la réinvention des récits de catastrophes.